Parc des Hautes Technologies (HTP Belarus)
Le Parc des Hautes Technologies (HTP Belarus) a été créé en 2005. Les résidents du Parc sont exonérés de taux des impôts sur les sociétés et la TVA. A la fin 2017, il légalise les cryptomonnaies et élargit les activités autorisées à s’installer dans ledit parc de 3 à 36.
Le décret du Président du Bélarus «Sur le développement de l’économie numérique» de 2018, ayant le but de développer le Parc des Hautes Technologies et de construire une économie numérique au Bélarus, prévoit des mesures de soutien pour les résidents du Parc ainsi que la prolongation de son régime spécial jusqu’au 2049.
L’attrait du Parc ne se limite pas à des avantages fiscaux. Sa principale ressource ce sont des développeurs bélarusses capables de mettre en œuvre des projets de toute complexité qui sont formés et certifiés par tels leaders mondiaux comme «Microsoft», «IBM», «Oracle», «SAP», etc.
Plus de 90% des revenus des bénéficiaires du Park proviennent de l’étranger, y compris 49% de l’Union européenne et 41% des États-Unis.
En 2019, la recette d’exportation du Parc a atteint 2 milliards de dollars. L’exportation totale de produits des hautes technologies est d’environ 14 milliards de dollars. La rentabilité moyenne des sociétés du Parc dépasse 40% ce qui devient également un facteur important de l’attractivité du pavé pour les investisseurs.
Le salaire moyen de l’entreprise au Bélarus est 2200 dollars par mois. Le spécialiste peut choisir de travailler aux startups ou dans les entreprises bien connues comme «EPAM», par exemple.
«EPAM» est une agence mondiale de développement de produits, de plates-formes et de conceptions ou produits numériques, née au Bélarus et enregistrée à New York est évaluée maintenant à la somme de 11,5 milliards de dollars.
En même temps les spécialistes étrangers commencent également à venir au Bélarus. Les citoyens de la Russie, de l’Ukraine et du Kazakhstan représentent près de 4% des 55000 employés du Parc.
Le Parc des Hautes Technologies c’est l’environnement unique pour le développement des affaires. Il compte plus de 50 centres de recherche et de conception des grandes sociétés internationales à commencer par la corporation «SKhynix», le leader mondial de la production des semi-conducteurs, et jusqu’à la société américaine «Mapbox» qui produit des systèmes de navigation pour des drones.
Ces dernières années des noms du «high-tech» bélarusse ont émergé à l’international, avec ou sans aide de capitaux étrangers, à l’instar de «World of tanks» – jeu vidéo en ligne aux 120 millions d’utilisateurs – ou de l’application pour photos «Masquerade» vendue à «Facebook» en 2016. La messagerie «Viber» ou encore l’application de cartes maps.me ont été développées au Parc des Hautes Technologies.
L’application «Flo Health» élaborée à Minsk est aussi connue bien dans le monde. C’est un produit médical basé sur l’intelligence artificielle qui coûte 200 millions de dollars, disponible en 20 langues, avec plus de 30 millions d’utilisateurs par mois.
Parmi les consommateurs des produits intellectuels générées par les résidents du Parc – la Banque mondiale, la Bourse des valeurs à Londres, Google, HP, Samsung, HTC, Toyota, Mitsubishi, Coca-Cola, et de nombreuses autres grandes entreprises et des organisations mondiales.
Du point de vue de l’export des services numériques par habitant, le Bélarus occupe la première place dans la CEI et une des positions leader en Europe. D’après les données de la Commission européenne, presque un tiers de la population active au Bélarus travaille dans les secteurs liés aux technologies de pointe.
Selon l’Organisation internationale de la propriété intellectuelle le Bélarus occupe la 35ème place dans le monde du point de vue de la quantité des brevets enregistrés.
