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Information en retour: les citoyens étrangers s’intéressent au Bélarus

04.11.2021 г.

L'ambassade continue de recevoir de nombreux retours de Français qui ont visité le Belarus. Voici l'un d'entre eux. Monsieur Viallon Benoit décrit son expérience des loisirs et de la coopération commerciale dans notre pays :

«Ce courrier s’adresse à des lecteurs curieux qui veulent confirmer leurs impressions sur le Bélarus pour le visiter ou y développer une activité économique. Ils pourront y trouver un point de vue original qui donne à voir le Bélarus tel que mon expérience me l'a fait découvrir. J’espère que ce témoignage pourra donner des idées aux lecteurs sur les opportunités qui sont ouvertes aux Français et participera au renforcement de l’amitié entre nos deux pays !  
   

 

« Bélarus. Au-delà des attentes » indique le site de l’ambassade du Bélarus à Paris.    
   
Et bien cette phrase est tellement vraie que je suis retourné cinq fois au Bélarus en moins d’un an. Cher lecteur, oui, le Bélarus est au-delà de ce que vous imaginez trouver la première fois. J’ai été pris moi-même au piège de cette promesse. Le Bélarus est un émerveillement pour qui sait voir, rencontrer et partager.    
   
Venir au Bélarus, c’est être accueilli comme un ami.  Si vous arrivez avec le sourire, il vous sera rendu au centuple. Un miracle de démultiplication produit par l’hospitalité slave. La générosité est immense et vous prend aux tripes.  Ma façon de m'exprimer en langue locale est encore assez mauvaise, mais il n’est parfois pas nécessaire de parler pour se comprendre.  Juste se perdre un peu et partager des moments sincères.     
    
Loin d’une actualité tendue, je me déplace partout simplement avec mon appareil photo pour capturer l’image d’une capitale vivante et d’une nature fantastique. La lumière ici est spéciale. Le ciel se réveille avec un dégradé pastel unique.  La forêt transpercée par le soleil est à la fois dense et magique. Des lacs immenses couvrent l’horizon comme des océans, laissant une impression picturale étonnante. Il y a une féerie que seules les images savent raconter. Natalia avec Prime tour m'a facilité la découverte du pays avec une gentillesse sans limite. C’est une amie !

Phénomène marquant lorsqu’on arrive de Paris, Minsk est propre. On peut même dire que Minsk est très propre. Très sûre aussi. Il n’y a pas la délinquance que connaît hélas désormais la France. Les infrastructures sont modernes et de bonne qualité. Les magasins sont largement digitalisés. Rouler sans bouchons est possible presque partout. C’est agréable et très facile avec un navigateur, même sans savoir lire parfaitement le russe. Les grandes artères qui traversent la ville mettent la campagne véritablement à quinze minutes du centre-ville. Souvent les week-ends se font à la campagne qui est l’endroit où l’on peut se ressourcer dans la forêt ou autour des célèbres lacs que comporte le pays.

 

     
Minsk est une capitale active, jeune, mais avec une effervescence douce comparée à Moscou ou Paris.  

A Minsk, l’architecture soviétique de certains bâtiments laisse un sentiment d’immensité à la mesure du choc qu’a été la grande guerre patriotique pour le pays.  Partout existent des lieux d’intérêt qui rappellent cette période, signe que la Biélorussie n’oublie pas son histoire. La victoire d'ailleurs est célébrée encore avec ferveur par petits et grands.
   
Au Bélarus, la France est admirée sincèrement. La Bérézina coule sur cette terre aux portes de l’Europe pour qui l’ignorerait. L’amitié pour les Français et même le souvenir de Napoléon sont restés ancrés dans l’âme bélarusse. Il y a même un village nommé Paris. A côté du lac Naroch, le palefrenier de l’écurie où sont les chevaux me parle dans un russe que je comprends à peine. Cependant il réussit à me faire entendre qu’il a du sang français remontant à cette période. Au fond de la campagne avant de monter à cheval Yura se compare à d’Artagnan. On pourrait s’étonner de cette anecdote, cela me surprend aussi quelques secondes. Peut-être parce que nous avons un peu oublié depuis la France combien on nous aime là-bas, pas si loin, dans le monde slave.     
   
En parcourant le Bélarus d’abord comme simple visiteur, j’ai compris en observant les produits, les marques locales et les endroits qu’il y avait un potentiel économique qui n’est pas traduit dans les chiffres du PIB.

Le Bélarus possède, par son héritage, une économie certes rurale mais aussi de nombreuses industries dans tous les domaines d’activité. Il est intéressant d’observer qu’une stratégie nationale qui vise à valoriser le « made in Bélarus » se met d’ailleurs judicieusement en place. Les nouveaux défis internationaux des entreprises bélarusses sont autant d’opportunités pour de nouveaux partenaires capables d’accompagner un tel mouvement.  
   
Pour explorer les possibilités économiques au Bélarus être accompagné est important, surtout si vous ne parlez pas russe parfaitement. La chambre de commerce (belCCI) est très efficace, Irina et toute l’équipe est très sympathique. Le contact se fait simplement en anglais et vous fait gagner un temps considérable sur cette étape inévitable d’exploration.
La chambre de commerce (belCCI) propose des services pour organiser des événements de présentation produit, des rencontres ciblées ou des études de marché.  Ce temps de prospection permet aussi d’adapter votre offre, de comprendre le marché, les structures de prix et de choisir, si besoin, la meilleure forme juridique locale pour votre activité.

S’entourer de partenaires fiables est à mon sens une première étape indispensable pour clarifier tous les aspects juridiques, culturels et éviter les erreurs basiques.
   
Il existe une combinaison de facteurs qui font du Bélarus un endroit très intéressant pour y développer une présence personnelle et/ou économique :      

- le Bélarus a une industrie autonome (cosmétique, spiritueux, ingénierie, IT… qui sont autant de partenaires potentiels sur place avec autant de problématiques à résoudre);
 — les compétences numériques sont très fortes;
 — le Bélarus a une jeunesse très bien formée, si vous avez besoin d’employés;
 — un vol  Paris — Minsk dure habituellement trois heures. Passer par Istanbul (sans visa supplémentaire) ou par Moscou (avec un visa Russe) est possible dans la situation actuelle;
 — la France est admirée et les savoir-faire français sont vraiment valorisés;
 — la fiscalité d’entreprise est attractive, avec un peu de formalisme administratif (similaire à la Russie);  
 — l’immobilier est aussi attractif, si Paris est le point de comparaison (moyenne 1200 USD / m2 à Minsk);
 — ajoutez encore dans la balance ce qu’on appelle traditionnellement la « qualité de vie ».

Cette équation est assez unique. Elle permet d’apprécier d’être au Bélarus non pas simplement dans une optique « business first », mais avec un vrai plaisir d’être ici tout en développant des projets.

Chose importante, au-delà du marché interne, avoir une société au Bélarus c’est aussi avoir un accès simplifié à l’ensemble du marché russe et à la CEI, tout en gardant une proximité avec l’Europe, par la situation privilégiée du pays. D’un point de vue stratégique, il est intéressant d’anticiper le projet de rapprochement en cours avec la Russie qui va encore simplifier les possibilités d’affaires entre les deux pays. L’avantage du Bélarus sur la Russie est un investissement minimal (domiciliation, salaire minimum du dirigeant…) qui ouvre les portes de toute la zone CEI. Le risque pris par l’entrepreneur pour tester son idée peut donc être très maîtrisable.

Il est d’ailleurs possible d’avoir une entreprise sous un régime d’impôt simplifié avec un taux fixe d’impôt sur le chiffre d’affaires, sans TVA. Vous pouvez aussi facturer en EU sans TVA . En fonction de votre activité cela peut être une bonne option pour commencer. En la matière tout dépend de la nature de votre projet bien évidemment !

Au départ, comme vous peut-être, je me suis dit : « je ne parle pas assez bien Russe, il y a trop de papiers administratifs, ça va être une usine à gaz ». En fait non. Si vous êtes accompagné c’est hyper simple. C’est tellement rapide que vous pouvez même prendre le temps de commencer votre prospection, de rencontrer des partenaires et de créer la structure au meilleur moment, lorsque votre projet se concrétise.

La chambre de commerce à ce sujet pourra vous conseiller des cabinets d’avocats compétents si une telle aventure vous intéresse. Pavel chez BBpartner ou Klim chez Arzinger sauront vous aider à trouver la meilleure solution. D’une façon générale, les Allemands (cabinets et les entreprises) sont aussi plus présents au Bélarus que les Français. Un petit retard que nous pouvons sûrement rattraper !

Mon sentiment profond est qu’il est totalement possible de dépasser le grondement des tensions médiatiques et de créer des relations positives. Chacun peut être l’artisan d’un dialogue amical et sincère à son niveau.   
En tout cas je n’ai trouvé au Bélarus que des gens qui tendent la main pour cela, dans tous les domaines. Le traitement de l'actualité fait oublier que le Bélarus est un pays authentique et merveilleux. Il y a une âme et une histoire qu'il faut comprendre. C’est un pays indépendant (même si certains l’ont oublié) où j’ai trouvé beaucoup d’ouverture, d’envie de partager et une grande sérénité malgré la tension qui lui est imposée. Camera à la main j’ai pu découvrir une nature fantastique, et surtout des gens d’une gentillesse et d’une générosité formidable. On ne peut qu’aimer le Bélarus et vouloir y revenir.  De retour à Paris, je garde une émotion indescriptible de ce beau pays accueillant mais qui paraît finalement tellement méconnu.   

J’espère que ces quelques lignes vous inspireront sur les possibilités multiples qu’offre le Bélarus aujourd’hui tant pour l’émerveillement d’un voyage que pour la réalisation d’affaires».   

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