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Célébration du 200ème anniversaire du diplomate et savant I. Goshkevich à Paris

26.08.2014 г.

L'exposition est consacrée à Iosif Goshkevich, diplomate et savant orientaliste  né en Biélorussie, dont le 200ème anniversaire de la naissance a été inclu par la décision de la 37ème session de la Conférence générale de l'UNESCO le calendrier des anniversaires auquels l’UNESCO s’associe en 2014.

La vie et le travail d’Iosif Goshkevich, homme politique exceptionnelle et scientifique-orientaliste étaient étroitement liés à la Biélorussie, la Russie et le Japon, leur histoire et leur culture. Le premier consul de Russie au Japon, Goshkevich était à l'origine de l'établissement des relations diplomatiques entre l'Empire russe et l'Orient au milieu du 19e siècle. Fasciné par la culture de l'Orient, Iosif restait toujours patriote de la Russie et de la Biélorussie.

Iosif Goshkevich est né le 16 Mars 1814 en province de Minsk (actuellement la région de Gomel). Son père — Antony Goshkevich était prêtre. Iosif lui-même a fait ses études au Séminaire Théologique de Minsk et plus tard à celui de  Saint-Pétersbourg qu’il a terminé en 1839.

Iosif Goshkevich a passé presque 10 ans en mission spirituelle russe en Chine. Au cours de cette période il a étudié les langues chinoises et mongoles, s’est  familiarisé avec l'histoire chinoise, la culture et la religion. En même temps Iosif s’intéressait à l'astronomie et à la météorologie, faisait des collections de plantes. À la suite de son séjour en Chine, Iosif a écrit des articles pour la recherche fondamentale “Les travaux des membres de la mission spirituelle russe à Pékin”.

En 1852, devenu fonctionnaire du Département Asiatique du Ministère des Affaires étrangères Russe Goshkevich a été envoyé en mission spéciale en tant qu’interprète et conseiller au Japon. Au cours de son voyage Goshkevich participe à la première expédition russe en profondeur de l'Afrique du Sud, étudie la géologie, mène des observations dans les domaines de l'ethnographie, de la botanique et de la géographie, et recueille une importante collection de flore et de faune en Indochine, dans les Philippines, en Corée et au Japon. Plus tard il a fait le don de cette collection au Musée zoologique de l'Académie des Sciences de Russie à Saint-Pétersbourg.

Le 26 Janvier 1855 Iosif Goshkevich a participé à la procédure de conclusion du traité entre la Russie et le Japon — le premier accord diplomatique entre les deux pays sur l'établissement d'une paix durable et amitié sincère.

Après avoir quitté le Japon en juillet 1855 Goshkevich a été emprisonné par des Britanniques à Hong Kong, où il est resté en captivité pendant près d'un an. Pendant cette période  Iosif avec un Japonais Tatiban Kosai ont compilé le premier dictionnaire japonais-russe qui a été publié en 1857.

I.Goshkevich a été nommé consul à la ville japonaise de Hakodate qui à l'époque était le centre japonais des relations internationales. Son service de consul a duré huit ans et a pris fin en 1865. A son initiative à Hakodate a été ouverte la première école russe.

A sa retraite en 1867 Iosif Goshkevich revient en Biélorussie, acquiert une propriété foncière Mali, non loin d’Ostrovets (aujourd'hui région de Grodno) et y travaille sur le livre “Sur les racines de la langue japonaise”. Ce livre a été publié en 1899 après sa mort.

En 1871, Iosif et sa femme Catherine ont obtenu un titre de noblesse héréditaire.

Iosif Goshkevich a obtenu maintes fois de hautes récompenses russes : une médaille de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg et le prix Demidov pour la première édition du «Dictionnaire japonais-russe", la médaille «En mémoire de la guerre 1853-1856", l'Ordre Sainte-Anne du 2ème degré, l'Ordre Saint-Stanislas du 3 ème degré, plusieurs insignes pour le service irréprochable.

Un buste en bronze de Iosif Goshkevich réalisé par le sculpteur russe O. Komov (1989) a été installé dans le musée de Hakodate (préfecture de Hokkaido).

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