Le Bélarus confirme son attachement au traité FNI
03.09.2019 г.Le 3 septembre 2019, lors de la conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme qui s'est tenue à Minsk (Bélarus), le Président de la République du Bélarus M. Aliaksandr Loukachenka a annoncé que le Bélarus n'avait pas l'intention de se retirer du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire et exhorte les pays responsables à déclarer le non-déploiement de missiles en Europe.
«Le Bélarus était un membre à part entière du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire. Nous ne nous sommes pas retirés du Traité FNI et n'avons pas l'intention de produire ou de déployer de tels missiles s'ils ne menaceront pas notre sécurité. Il n'y a pas encore une telle situation. J'espère que cela n'arrivera pas à l'avenir. Je déclare cela comme le chef de l’État, situé au cœur du continent européen, où les gènes de chaque habitant ont le souvenir des guerres les plus terribles de l’histoire de l’humanité, qui ont balayé notre pays», a déclaré le Président du Bélarus.
M. Loukachenka a souligné «qu’une déclaration des pays responsables sur le non-déploiement en Europe de missiles à portée intermédiaire et à courte portée pourrait constituer une véritable contribution au renforcement de la sécurité. Je suis convaincu que les efforts communs pour préserver les acquis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire constitueraient une étape importante du dialogue mondial pour rétablir la confiance».
Le Président du Bélarus a également noté que la fin du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire apporte une menace réelle pour l'apparition de ces armes en Europe. «Il s'agit d'un moyen direct d'accroître la tension sur le continent et de lancer une nouvelle course aux armements qui a déjà commencé se déroule très rapidement. Ce processus est tellement forcé dans des pays les plus avancés que des dizaines et des centaines de personnes meurent lors des tests de nouvelles armes».
Le chef de l'Etat bélarusse a souligné que les conséquences de l’abrogation du Traité FNI pourraient être encore plus dangereuses que le terrorisme. «Si nous ne nous arrêtons pas maintenant, nous ferons le premier pas vers une nouvelle guerre. Et Dieu nous garde que cette guerre se passerait sans l'arme nucléaire».
M. Aliaksandr Loukachenka a déclaré que le Bélarus avait défendu de manière constante et persistante l'idée de la nécessité de reprendre un vaste dialogue international — tant au niveau régional que mondial. «Nous ne pouvons garantir la sécurité de nos pays et de nos peuples sans empressement général à la nouvelle négociation visant à stabiliser les relations internationales. Il faut rechercher un programme unificateur ainsi que de nouvelles idées partagées par un grand nombre d’États et d’organisations internationales. A mon avis, le non-déploiement en Europe de missiles à portée intermédiaire et à courte portée devrait faire partie de ces idées unificatrices».
